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FAQ > Mérule

Comment reconnaître la mérule ?
La mérule est un champignon consommant la cellulose du bois pour assurer son développement et pouvant se nicher dans les éléments de maçonnerie. L’infestation est constatée dans la plupart des cas par la présence d’un carpophore (organe reproducteur) représentant une masse difforme parfois de plusieurs dizaines de centimètres, allant du blanc au marron/rouille en phase de reproduction. La mérule se compose également d’un mycélium, partie végétative du champignon qui attaque les éléments contenant de la cellulose. Le mycélium ressemble à une toile d’araignée ou un feutrage de couleur blanc-gris.#merule

La mérule est essentiellement dangereuse pour les bâtiments, mais le contexte général d’humidité du bâti propice à sa présence peut être un facteur aggravant sur la santé des occupants. La mérule présente toutefois un fort taux de toxicité et les enfants sensibles aux microbes peuvent être sujets plus facilement à des maladies respiratoires comme l’asthme ou la bronchite, à des allergies, voire à un empoisonnement en cas d’indigestion.

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Heureusement non ! Selon le degré d’attaque du champignon, les travaux peuvent être effectivement importants, mais nous réalisons quotidiennement des chantiers avec succès.

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Plusieurs champignons présentent des similitudes avec la mérule, dont certains sont tout aussi destructeurs. La mérule est parfois l’arbre qui cache la forêt et il est impératif d’être extrêmement rigoureux dans le diagnostic. Selon la nature du champignon, le procédé de traitement diffère. Les plus courants sont le coniophore et l’antrodia vaillantii, tous deux comme la mérule de pourriture cubique, et le donkoria de pourriture fibreuse. Il n’est d’ailleurs pas rare d’avoir plusieurs champignons différents dans un même logement.

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Non, quel que soit d’ailleurs le champignon. Il est important, pour ne pas dire capital, d’avoir une approche réalisée par un professionnel certifié. Si certaines étapes du traitement peuvent paraitre accessibles pour un particulier, c’est une méthode stricte et complète qui permettra l’éradication de la mérule, notamment par l’application de produit par injection dans la maçonnerie et par pulvérisation. Or ces produits ne peuvent être achetés et utilisés que par un professionnel ayant une certification délivrée par le ministère de l’Environnement (le CertiBiocide).

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Le meilleur diagnostic est celui fait avant l’apparition du champignon si j’ose dire. C’est tout l’intérêt d’avoir à faire à un expert des pathologies du bâti. Cela permet d’avoir des actions correctrices et préventives sur des problématiques d’humidité, de ventilation et tout autre terreau fertile à l’apparition des champignons dont la Serpula lacrymans. Mieux vaut contrôler pour rien plutôt que l’inverse : en cas de doute ou de contexte favorable, il faut consulter un professionnel et lui demander un devis.

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La mérule n’est que la conséquence d’un désordre lié au bâti. Traiter sans avoir résolu au préalable les causes du développement du champignon est voué à l’échec. La première chose à faire est de supprimer les sources d’humidité qui alimentent le champignon : gouttière ou toiture défectueuse, joint de baignoire altéré, ventilation insuffisante. Ensuite, c’est l’étape du traitement qui commence avec une méthodologie rigoureuse : mise à nu de la structure, des doublages, enduits, joints. Il faut évacuer toutes les zones où le champignon a pu se loger. Le passage à la flamme est nécessaire de même que l’injection selon un quadrillage précis de la maçonnerie, et enfin la pulvérisation des surfaces traitées. Un périmètre de sécurité de 1 mètre multidirectionnel autour du champignon est impératif pour bien circonscrire la zone d’attaque. Les bois de structure dans la zone infestée seront souvent remplacés, car en défaut de résistance mécanique. C’est un travail conséquent, technique, qui se doit d’être exhaustif. Nous sommes très attachés à une exigence sans faille auprès de nos clients, d’autant que c’est assez anxiogène comme sujet pour eux. Il faut à la fois faire preuve de pédagogie, rester factuel et accompagner les propriétaires avant, pendant et après l’intervention. C’est la raison pour laquelle chez CBH, nous effectuons pendant 3 ans une visite annuelle de contrôle gratuite. #merule

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